Florian Moussi-Beylie, doctorant en économie du sport

Faites connaissance avec Florian Moussi-Beylie, qui présente son parcours et son métier au jeune public.

Pouvez-vous nous décrire votre sujet de recherche ?

Je m’intéresse aux effets économiques et sociaux des méga-évènements sportifs et des sports d’élite sur la population. Ma thèse s’articule autour de plusieurs chapitres : l’observation de l’héritage des méga-évènements sur la pratique sportive des Français, l’impact macroéconomique des JOP 2024 sur Paris et la Seine Saint Denis et enfin l’analyse des discriminations dans l’accès aux associations sportives en France.

Comment décririez-vous votre journée de travail ?

Le matin, je commence par lire au moins un article scientifique, ensuite je vais écrire, soit mes articles scientifiques, soit l’une de mes présentations. L’après-midi je fais plutôt de la programmation de bases de données, j’analyse les résultats obtenus et je les intègre à mes travaux. Je finis la journée par les tâches administratives ou la préparation de mes cours.

Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?

C’est la chance de faire le métier que je fais : de pouvoir creuser un sujet, d’en être expert et de côtoyer des pairs en économie. J’apprécie échanger avec eux et présenter mes résultats en conférence, apporter ma pierre à l’édifice qu’est la recherche finalement ».

Qu’est-ce que les gens n’imaginent pas qui fasse partie de votre métier ?

Les gens n’imaginent pas que l’on donne autant de conférences, que ce soit au niveau national ou international. On a de nombreux déplacements, on est beaucoup écoutés.

Enfant, quel était votre livre préféré ?

L’Odyssée d’Homère, et son épopée. Je pense que je me reconnaissais dans ce personnage, car il était têtu !

Avez-vous (ou avez-vous eu) un mentor ?

Oui, mon directeur de thèse Yannick L'HORTY, qui m’a beaucoup soutenu au fil de mon master et lors de la recherche de financement pour ma thèse.

Décrivez le moment le plus intense de votre carrière.

La période de recherche pour financer ma thèse a été très intense. Il y a eu des hauts et des bas, des doutes, ce qui a été assez difficile physiquement et émotionnellement. Mais malgré cela, mes efforts ont fini par être récompensés, ma thèse a pu être financée.

Définissez la recherche scientifique en 3 mots.

Comprendre, vulgariser et la causalité (entre phénomènes)

Quel métier exerceriez-vous si vous n’étiez pas doctorante ?

Bonne question…Mes études m’ont formé à être data-analyste et expert dans les données, mais je m’intéresse aussi à l’entrepreneuriat, monter des restaurants par exemple.

Que diriez-vous au jeune homme que vous étiez ?