Magdalena Couty, ingénieure d'affaires en micro-nano-technologies

Faites connaissance avec Madgalèna Couty qui présente son parcours et son métier au jeune public.

Pouvez-vous nous décrire en quoi consiste votre travail ?

Je suis rattachée à l’équipe « Salle Blanche », une plateforme technologique dans laquelle on fabrique de petits éléments de capteurs miniatures. Nous fonctionnons un peu comme une start-up au sein de l’école ESIEE Paris, et mon métier, c’est de trouver des entreprises et des laboratoires qui sont intéressés pour réaliser ce type de fabrication. C’est un travail technico-commercial car il faut bien connaitre ces technologies pour être capable de mener les échanges avec les entreprises et les laboratoires et faire connaitre la plateforme.

Comment décririez-vous votre journée de travail ?

Les journées sont denses et très actives, avec des tâches diversifiées : beaucoup de réunions, mais aussi du travail individuel, comme la rédaction et la relecture de documents par exemple.  Je fais également visiter les salles blanches à de potentiels clients ou à des institutionnels et je participe à des salons au niveau national, mais aussi européen, pour faire connaitre nos services.

Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?

Ma passion pour les micro-nano-technologies et les salles blanches, dans laquelle je suis tombée il y a une douzaine d’années et qui ne m’a plus quittée depuis.

Qu’est-ce que les gens n’imaginent pas qui fasse partie de votre métier ?

Plein de choses car derrière l’étiquette « ingénieure d’affaires », je fais en réalité beaucoup de choses différentes : la partie commerciale bien sûr, mais aussi de la communication, du juridique, du pédagogique, etc. Dans une petite équipe ou dans une start-up, il faut être très polyvalent et pouvoir quasiment tout faire !

Enfant, quel était votre livre préféré ?

Je lisais beaucoup de romans d’Agatha Christie, sans forcément chercher à trouver le meurtrier, je me dépêchais de lire pour connaitre la fin !

Avez-vous (ou avez-vous eu) un mentor ?

Pas une personne unique mais plutôt différentes personnes qui ont été là aux bons moments pour me guider. J’ai essayé de m’inspirer du meilleur de chacun·e de mes responsables hiérarchiques, de leurs méthodologies de travail mais aussi de leurs qualités humaines. Aujourd’hui, c’est plus particulièrement mon manager qui tient ce rôle.

Décrivez le moment le plus intense de votre carrière.

Ma soutenance de thèse, car c’est vraiment l’aboutissement de plusieurs années où je me suis consacrée à un seul projet. Chaque année à la date anniversaire, j’y repense presque avec nostalgie, car même si c’est un moment stressant, c’est un très bon souvenir. C’est un peu comme le passage de l’enfance à l’âge adulte dans le domaine scientifique.

Indiquez 3 grandes émotions ressenties au cours de votre carrière professionnelle

La passion, la persévérance et l’enthousiasme de la découverte !

Quel métier exerceriez-vous si vous n’étiez pas chercheur ?

J’ai déjà changé de métier plusieurs fois, mais toujours en lien avec mon domaine d’expertise scientifique et si je devais changer à nouveau, ce serait toujours autour de mes thématiques. Je ne me vois pas faire autre chose !  

Que diriez-vous à la jeune fille que vous étiez ?