La biomécanique, Késaco ?

Les femmes et les hommes, à travers les époques, utilisent différents modes de déplacements pour s’adapter à leur environnement. Pouvoir se déplacer dans ces nouveaux territoires, que peuvent être la ville par exemple, est un enjeu majeur pour chaque individu.

Les chercheurs de l’Université Gustave Eiffel, en biomécanique, travaillent sur les bienfaits et les risques de ces nouveaux déplacements.

Chaque jour, nous nous déplaçons pour différentes raisons : aller à l’école, travailler, faire ses courses, voir des amis, se promener, etc. La mobilité regroupe toutes les façons qui nous permettent de bouger et d’être mis en mouvement. Elle concerne donc directement les déplacements individuels tels que la marche, la trottinette ou encore la moto mais aussi les déplacements collectifs tels que le bus ou le train, etc.

En décomposant ce terme, il est facile de comprendre ce qu’est la «bio - mécanique». Mais pourquoi les chercheurs ont-ils besoin d’étudier la « mécanique - des êtres vivants » ?

Lors de nos déplacements, selon le mode de transport choisi et la situation vécue, nous ne sommes pas toujours en mesure de contrôler les mouvements de notre corps. Pour cela, le chercheur peut être amené à étudier ces mouvements lorsqu’un bus freine en urgence. Cela lui permettra ensuite de mieux conseiller les constructeurs de ces véhicules, pour la sécurité de tous.

Mais comment savoir quels mouvements réalisent notre corps quand un bus freine en urgence ? Devons-nous revivre cet accident, au risque de se blesser, afin que le chercheur puisse faire ses études ?
Heureusement non ! Il existe un moyen de créer sur l’ordinateur un « modèle » qui possède des caractéristiques humaines.

C’est ce modèle humain, dit « homme modélisé », qui va revivre la situation. Ce personnage sera intégré, comme dans un jeu vidéo, à différentes situations :

• Personnage assis dans un bus à l’arrêt
• Personnage assis dans un bus en mouvement
• Personnage qui se déplace dans un  bus en mouvement
• Personnage debout dans un bus qui tombe suite à un freinage d’urgence, etc.

Le chercheur pourra ainsi analyser le comportement du corps selon la situation vécue ou faire vivre à l’homme modélisé, par avance, des situations qui n’existent pas encore. C’est de cette façon que l’homme modélisé pourra nous aider à prédire la mobilité de demain !

• Quelle partie du corps pourrait-on modéliser ?
• Comment l'étude de la biomécanique peut-elle aider à améliorer la sécurité dans les transports ?

Tu peux transmettre tes idées aux scientifiques de l’Université Gustave Eiffel en cliquant sur ce formulaire.